Bonjour bonsoir à tous, Ce terme qui paraît si simple à aborder, est en fait complexe dans son ensemble. Il est au cœur de nombreuses prédications, livres, conférences etc. Mais qu’est-ce que véritablement la Foi dont parle les chrétiens dans les ekklèsias (églises) locales ? Beaucoup ont vu dans ce mot une formule magique capable de produire toutes choses dont on a besoin et le « bon Dieu » comme un guichet automatique prêt à exécuter nos petits caprices. Mais la réalité a montré qu’elle a fait plus de mal que de bien parce que les personnes vers qui ce message a été tourné, ont été mal enseignées. En effet, la mauvaise compréhension de cette notion a induit maintes personnes en erreur, déchiré des vies, brisé des foyers simplement parce que le mot Foi n’a pas été bien contextualisé. La Bible nous présente la Parole d’Èlohiym comme une épée tranchante prête à couper (Ephesios [Éphésiens] 6:17 ; ‘Ivriym [Hébreux] 4:13). Ainsi si elle est mal utilisée, elle peut blesser voire même tuer son utilisateur. De ce fait la nécessité de savoir la manier est vraiment de rigueur.
Qu’est-ce que la Foi ?
Ce mot est précisément mentionné 228 fois dans la Nouvelle Alliance. Cela nous permet de comprendre que la foi est vraiment dans la vie de tous les enfants d’Èlohiym. Quand bien même elle est moult fois citée dans la Parole, il n’en demeure pas moins qu’elle n’est pas toujours utilisée dans le même contexte et ne renvoie pas toujours à la même chose. Nous allons présenter les différentes réalités dans lesquelles elle est utilisée. En fonction des situations, nous donnerons une définition appropriée
Selon la Bible, la Foi est définie comme : Or la foi est la substance des choses que l’on espère, la preuve de celles qu’on ne voit pas. (Hébreux 11:1_BYM1). Dans la version Louis Segond 1910 : Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.
1. Extrait de la Bible de Yéhoshoua Mashiah – 2014.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Identifions les mots-clés :
- [Une ferme] assurance, vient de l’helléniste (le grec) υποστασις hupostasis (hou-pos-ta-sis) signifiant « ce qui est fixé ou placé au-dessous » ou « ce qui a un fondement, qui est ferme ». Ainsi l’assurance consiste à avoir un appui sûr sur lequel l’on peut se reposer.
- [Des choses qu’on] espère, vient de l’helléniste ελπιζω elpizo (el-pi-dzo) signifiant « espérance », « confiance » ou « attente ».
- Une démonstration, vient de l’helléniste ελεγχος elegchos (el’-eng-khos) signifiant « preuve », « signe » ou « prouver de manière évidente ».
Selon plusieurs traductions, la Foi est définie ainsi : la foi est une façon de posséder ce qu’on espère, c’est un moyen d’être sûr des réalités qu’on ne voit pas. Bible du Semeur (BDS);
Or la foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction des choses qu’on ne voit pas. Darby ;
Or la foi rend présente les choses qu’on espère, et elle est une démonstration de celles qu’on ne voit point. Martin 1744 ;
Croire en Dieu, c’est une façon de posséder déjà les biens qu’on espère, c’est être persuadé que les choses qu’on ne voit pas existent vraiment. Parole de vie.
Nous comprenons que la Foi est l’assurance certaine et indéfectible dans la Parole d’Èlohiym Yehowshuw‘a ha-Mashiyah car il n’est pas un homme pour mentir, ni le fils de l’homme pour se repentir car ce qu’il dit arrive (Romains 10:17)
Tous les hommes ont-ils la Foi ?
Oui, tous les hommes ont la foi dans la mesure où toute personne a une espérance en quelque chose. Mais elle est vaine car en aucun cas elle est certaine. Par exemple, les satanistes croient en Lucifer. Mais cette foi sera bientôt pleine de déception car Lucifer sera jeté dans le lac de feu et de soufre pour être brûlé pour l’éternité dans d’atroces et pénibles souffrances à cause de tout le mal qu’il a fait. Ainsi, toutes les personnes qui se confient en lui seront largement déçues. Mais la vrai Foi, celle qui vient de la Bible, tous les hommes ne l’ont pas parce que pour l’avoir, il faut croire en Yehowshuw‘a ha-Mashiyah, l’Èlohiym véritable, par le moyen de la repentance de ses péchés.
La Foi chrétienne a-t-elle une source ?
La foi chrétienne a une source sûre et incontestable, la Parole de Yehowshuw‘a ha-Mashiyah appelée la Bible : Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et l’on entend par le moyen de la Parole d’Elohîm. (Romains 10:17_BYM).
Excepté cette approche, existe-t-il d’autres manières de concevoir la Foi ?
Oui, il existe d’autres conceptions de la Foi. Dans notre cadre, nous allons présenter un éventail de facettes de la Foi:
La Foi, Espérance de salut:
Dans ce contexte, la Foi est la garantie certaine et la conviction profonde qu’un enfant d’Èlohiym a qu’il est sauvé. Cette espérance nous est donnée par ’Adonay Yehowshuw‘a ha-Mashiyah le jour où nous naissons d’en-haut : Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don d’Elohîm. Cela ne vient pas des œuvres, afin que personne ne se glorifie (Éphésiens 2:8-9_BYM). Cette espérance demeure dans notre vie tant que le chrétien a une vie de prière, de Méditation quotidienne de la Parole d’Èlohiym, une vie de sanctification, et tant qu’il s’attache fermement aux promesses qui y sont consignées. Les seules choses qui peuvent renverser cette espérance, sont le péché et les fausses doctrines. La Foi n’est pas une sensation que l’on ressent mais une assurance qui est produite en nous par le Saint-Esprit : L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfant d’Elohîm. (Romains 8:16_BYM)
La Foi, Don spirituel:
Parmi la diversité de dons spirituels qui existent dans le Corps de Mashiyah, le don de Foi s’y inscrit aussi. Ici, ce don n’est pas l’espérance du Salut que tous les chrétiens reçoivent le jour de leur conversion mais un don puissant accordé par la vertu et la volonté du Saint-Esprit : mais à un autre, la foi par le même Esprit, mais à un autre, les dons de guérisons par le même Esprit. (1 Corinthiens 12:9, 11_BYM). C’est une capacité spirituelle au moyen de laquelle des choses extraordinaires et irréalisables par l’homme animal2 se font. Les dons d’opérer des miracles au Nom de Yehowshuw‘a ha-Mashiyah et les dons de guérisons reposent sur ce don afin de se manifester. C’est par ce don que la puissance des miracles opère afin d’accorder la vue aux aveugles (Markos [Marc] 10:46-52), la parole aux muets Matthaïos [Matthieu] 15:30-31, l’audition aux sourds (Markos [Marc] 7:32-37, faire marcher des paralytiques (Matthaïos [Matthieu] 9:1-8) etc…
2. L’homme animal, est celui qui n’a jamais accepté Yehowshuw‘a ha-Mashiyah comme Seigneur et Sauveur personnel.
La Foi, Ensemble de la Doctrine Apostolique:
Dans la seule épître de l’apôtre Yehuwdah (Jude), il est écrit : Bien-aimés, je le fais en toute hâte en vous écrivant au sujet de notre Salut commun, je me suis trouvé dans la nécessité de vous écrire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois pour toutes aux saints. (Yéhouda [Jude] 1:3_BYM). L’apôtre Yehuwdah présente la Foi comme quelque chose pour laquelle nous devons nous battre. Il est question de la Saine Doctrine.
Dans cette Foi, nous présenterons deux types : la Foi scripturaire (l’ensemble des écrits biblique) et la Foi audible.
La Foi scripturaire :
elle représente l’ensemble de la Doctrine apostolique, c’est-à-dire tous les enseignements du Seigneur Yehowshuw‘a ha-Mashiyah et ceux des apôtres (Actes 2:42 ; Ephesios [Éphésiens] 4:1-6 ; ‘Ivriym [Hébreux] 6:1-3) qui sont le socle de notre espérance. Il est écrit : Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et l’on entend par le moyen de la Parole d’Elohîm. (Romains 10:17_BYM). Nous pouvons et devons croire en elle et en toutes ses promesses en adéquation avec l’enseignement des apôtres sans l’ombre d’un doute car elle est digne de foi. Cette Foi est certaine et véritable car elle prend appui directement sur ce qui est écrit. Aussi, elle est consultable et vérifiable par tous. En ce qui concerne les promesses qui sont dans la Parole d’Èlohiym, autant dans l’Ancienne que dans la Nouvelle Alliance, il faut faire très attention car si elles sont hors contexte et mal interprétées, elles vont causer plus de mal que de bien. En effet, un passage favori que les chrétiens aiment brandir est celui de (Devarim [Deutéronome] 28:13_BYM) : YHWH te mettra à la tête et non à la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, quand tu obéiras aux commandements de YHWH, ton Elohîm, que je t’ordonne aujourd’hui, d’observer et de pratiquer. Dans le contexte de ce verset, Moshèh (Moïse), avant de mourir, rappelle la Towrah aux enfants de Yisra’él de l’autre côté du Yarddén (Jourdain), dans la région aride, vis-à-vis de Suwf, Pa’ran, Tophèl, Lavan, Chatsérot et Diy-Zahav (Devarim [Deutéronome] 1:1) avant leur entrée à Ken‘aan pour la conquête. Il énumère les bénédictions et les malédictions qui sont susceptibles de leur arriver s’ils obéissent ou pas aux commandements d’Èlohiym הוהי3.
3. Nom traduit généralement par YHWH.
Nous comprenons que ces Paroles ne peuvent être attribuées aux chrétiens car elles étaient adressées spécifiquement aux enfants de Yisra’él. Ou encore le passage de Mal’akiy (Malachie) 3:10-11 : Apportez toutes dîmes aux magasins, afin qu’il y ait de la provision dans ma maison. Éprouvez-moi à ce sujet, dit YHWH Sabaoth, si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux et si je ne répands pas en votre faveur la bénédiction, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez de place. Et je réprimanderai par amour pour vous celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la Terre, et vos vignes ne seront pas stériles dans la campagne, a dit YHWH Sabaoth. Ce passage est pris à tort par des prédicateurs pour justifier le paiement de la dîme. En effet, la maison dont il est question dans le passage cité ci-dessus fait référence au magasin qui existait dans le Temple de Yeruwshalaïm – bâtit par Shlomoh (Salomon) fils de Dawid (David) (Nehèmyah [Néhémie] 10:36-40) – où l’on stockait les vivres pour les prêtres (ou les sacrificateurs). La dîme n’existait qu’à cause du Temple. Mais dès lors que le Temple de Yehowshuw‘a ha-Mashiyah a été détruit en l’an 70 après Yehowshuw‘a ha-Mashiyah (Y.-M.) par le général romain Titus Flavius Sabinus Vespasianus, la dîme n’a plus de raison d’être car le Temple qui lui donnait du sens a été détruit. Ainsi la dîme n’est plus d’actualité. Un autre passage qui est mal compris qui cause des dommages dans la vie des hommes est celui de (Yohanan [Jean] 14:12_BYM) : Amen, amen, je vous le dis : Celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je m’en vais vers mon Père. C’est une promesse d’Adonay Yehowshuw‘a ha-Mashiyah à ses disciples. En entendant cette parole, toutes choses semblent possibles à celui qui croit. Mais comme nous l’avons dit, une mauvaise interprétation de cette parole engendre des problèmes importants. Sur la base de ce passage, si une personne essaye d’aller marcher sur les eaux sans avoir reçu une parole claire venant du Seigneur, elle se noiera, mourra et ira en enfer car il a fait une chose qui ne lui a pas été demandée. C’est ce qui causa la perte d’un pasteur d’origine camerounaise d’une église dite de réveil, qui ayant mal interprété ce passage mourut noyé dans les eaux du Gabon4. L’application de certains versets dans la vie des chrétiens nécessite une illumination profonde ou une parole venant directement du Seigneur lui-même. C’est ce que nous appelons la Foi audible.
4. Le lien de cet article : https://www.afrikmag.com/pasteur-se-noie-en-voulant-marcher-sur-leau-jesus/
La Foi audible/conviction
À la différence de la Foi scripturaire, la Foi audible/conviction s’appuie sur ce que l’enfant d’Èlohiym reçoit d’Adonay Yehowshuw‘a ha-Mashiyah lui-même. Cela peut lui avoir été communiqué par parole de connaissance, dans un songe ou une vision, par prophétie, conviction, etc. C’est cette Foi que le prophète ’Eliyahuw (Elie) manifesta lorsqu’il parût devant ’Ach’av (Achab), roi de Yisra’él : Alors Eliyah le Thishbite, d’entre les habitants de Galaad, dit à Achab : YHWH, l’Elohîm d’Israël, en la présence duquel je me tiens est vivant ! Il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sauf sur la parole de ma bouche 1 Melakhim (1 Rois) 17:1. Cette parole d’autorité prononcée par le prophète eut réellement son accomplissement (1 Melakhim [1 Rois] 18:1 ; Ya‘aqov [Jacques] 5:17-18). Mais pour que cette parole ait de l’effet, ’Èlohiym Yehowshuw‘a ha-Mashiyah a dû mettre son sceau derrière. Il n’y a aucun commandement dans la Towrah qui donne lieu à l’accomplissement de telles choses. Cela relève bien de la relation que le prophète ’Eliyahuw avait avec ’Èlohiym הוהי. Mais cette foi n’engage que le prédicateur lui-même ou encore elle est relative à sa relation personnelle avec ’Èlohiym. Ainsi, avant d’exercer sa Foi, le disciple du Seigneur doit se rassurer que cette parole vient vraiment du Seigneur de peur d’être induit en erreur. La particularité de cette foi est qu’elle ne vient pas en opposition à l’ensemble des écrits apostoliques. Au contraire, elle la confirme : Mais si un prophète prophétise la paix, c’est quand arrivera la parole de ce prophète qu’il sera reconnu comme véritablement envoyé par YHWH. (Yirmeyah [Jérémie] 28:9_BYM) et : S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un rêveur de rêve, qui te donne un signe ou un miracle, que ce signe ou ce miracle dont il t’a parlé, arrive, s’il te dit : Allons après d’autres elohîm que tu ne connais pas, et servons-les ! Tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ni de ce rêveur de rêve, car YHWH, votre Elohîm, vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez YHWH, votre Elohîm, de tout votre cœur et de toute votre âme. Vous marcherez après YHWH, votre Elohîm, vous le craindrez, vous garderez ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à lui (Devarim [Deutéronome] 13:2-5.
La Foi agissante:
Ce sont les actions que les chrétiens posent parce qu’ils ont cru au Seigneur Yehowshuw‘a ha-Mashiyah : Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Yéhoshoua Mashiah pour les bonnes œuvres qu’Elohîm a préparées d’avance, afin que nous marchions en elles. (Éphésiens 2:10_BYM). De notre Foi découle des œuvres que nous faisons pour notre Père. Voici la recommandation du Seigneur (Yohanan [Jean] 14:12_BYM) : Amen, amen, je vous le dis : Celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je m’en vais vers mon Père. Les œuvres dont parle ’Adonay peuvent être présentées en trois sections : le soutien des frères et des sœurs, le soutien financier de l’œuvre et le soutien spirituel :
Soutenir des frères et sœurs
Il est question de l’assistance que nous devons manifester envers les frères et les sœurs et des personnes n’ont chrétienne qui sont dans le besoin (1 Yohanan [Jean] 3:17-18_BYM) : Mais celui qui possède les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour d’Elohîm demeure-t-il en lui ? Mes petits-enfants, n’aimons pas en parole, ni avec la langue, mais en œuvre et vérité. Et Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? Cette foi peut-elle le sauver ? Et si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous ! Et que vous ne leur donniez pas les choses nécessaires pour le corps, que leur servira cela ? De même aussi la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. (Yaacov [Jacques] 2:14-17_BYM ; Galates 2:10 ; 6:6-10 ; 1 Yowhanan [Jean] 4:17-21).
Soutenir finaincièrement l’œuvre
L’implication des finances dans une œuvre permet que le Royaume des Cieux, par le moyen des visions données aux enfants d’Èlohiym, avance : Mais en ce qui concerne la collecte pour les saints, faites comme je l’ai ordonné aux assemblées de Galatie. Un Shabbat, que chacun de vous mette à part chez lui quelque chose, accumulant selon qu’il aura prospéré, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour faire les collectes. Et quand je serai venu, j’enverrai avec des lettres ceux que vous aurez éprouvés pour porter votre don qui résulte de la grâce à Yeroushalaim. (1 Corinthiens 16:1-3_BYM). Grâce au financement des œuvres en toute liberté, nous pouvons imprimer des ouvrages, acheter du matériel audio-visuels pour la diffusion massive de l’Évangile et autres besoins (Mishlei [Proverbes] 3:27-28 ; Qohelet²h [Ecclésiaste] 10:19 ; Markos [Marc] 12:41-44 ; Loukas [Luc] 21:1-4 ; Actes 4:32-37 ; 2 Corinthiens 9:1-3). Bien évidemment, tous les avares ne seront pas bénis dans leurs œuvres (1 Corinthiens 6:9-10 ; 2 Corinthiens 9:6)
Soutenir les frères et les sœurs sur le plan spirituel
Il est question de mettre au service des uns et des autres les dons spirituels que nous avons reçus du Seigneur pour l’édification : Or il y a diversité de dons, de grâces, mais c’est le même Esprit. Il y a aussi diversité de services, mais c’est le même Seigneur. Il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Elohîm qui opère toutes choses en tous. Or à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit pour l’utilité commune. (1 Corinthiens 12:4-7_BYM) et : Que chacun de vous rende service aux autres selon le don de grâce qu’il a reçu comme de bons gestionnaires des diverses grâces d’Elohîm. (1 Petros [1 Pierre] 4:10_BYM ; Markos [Marc] 16:16-18 ; 1 Corinthiens 14:12 ; Romains 12:3-8 ; Éphésiens 4:11-16).
Mais qu’est-ce que la Foi n’est pas ?
Elle n’est pas crédulité, c’est-à-dire être croyant de Yehowshuw‘a ha-Mashiyah ne veut pas dire se laisser duper ou tromper ou être dépourvu de sens critique et de réflexion. La vraie foi est cohérente parce qu’elle s’appuie sur les promesses et la fidélité d’Èlohiym : Or ceux-ci avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique. Ils reçurent la parole avec tout empressement, examinant tous les jours les Écritures pour voir s’il en était bien ainsi. (Actes 17:11_BYM ; Loukas [Luc] 16:1-8 ; 1 Corinthiens 4:6 ; ‘Ivriym [Hébreux] 1:1-3 ; 1 Yowhanan [Jean] 4:1-3) ; Apokalupsis [Apocalypse] 22:18-19.
Elle ne veut pas dire optimisme ni idéalisme, c’est-à-dire que la Foi n’est pas une forme de disposition irraisonnée, un espoir opiniâtre qui malgré les difficultés, laisse croire que les choses finiront toujours par s’arranger, par s’améliorer. Par exemple, quoique nous fassions plusieurs hommes seront toujours séduits par les fausses doctrines : Mais l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps, certains s’éloigneront de la foi, s’attachant à des esprits trompeurs et à des doctrines de démons. (1 Timotheos [Timothée] 4:1_BYM ; Markos [Marc] 13:3-13 ; Loukas [Luc] 21:8-19 ; Matthaïos [Matthieu] 24:1-15 ; 2 Thessaloniciens 2:3-8).
Elle n’est pas une éducation particulière, c’est-à-dire un type d’éducation, ni l’adhésion à une culture ou l’accomplissement des pratiques religieuses (Actes 4:13 ; 23:6-8)5.
Ce n’est pas non plus la recherche d’expériences spirituelle ou mystiques, c’est-à-dire avoir des visions, des songes, avoir des sensations extatiques ou fortes, des influences mystérieuses, ou quelque chose de vague.
Cependant, il existe un aspect de la Foi qui n’est pas toujours évoqué : la Foi historique. En effet, lorsque la Foi est enseignée, c’est toujours en rapport avec le surnaturel. Pourtant, la Foi s’apparente aussi à la réalité physique, aux choses existantes qui donnent du crédit à notre assurance en Yehowshuw‘a ha-Mashiyah.
La Foi historique, c’est l’ensemble de faits et de preuves tangibles qui viennent renforcer, appuyer, confirmer les véracités des écrits bibliques.
5. Extrait de la brochure : « Qu’est-ce que La Foi ? » de S. Fayard, éditée aux éditions Bibles et Publications Chrétiennes, page 8
Pourquoi considérons-nous notre Foi comme étant la vraie plutôt que celles des autres ? Qu’est-ce qui nous fait dire ou croire que notre Foi est certaine et que celles des autres ne sont que religions ?
Pour juger qu’une vérité est dite incontestable, il faut bien des preuves indubitables, qui font office d’arguments d’autorité contre lesquels nul ne peut réfuter ou contredire. Contrairement au Coran qui ne parle que d’un seul homme sans antécédent ni une confirmation postérieure, ni la Véda des écrits hindous qui sont truffés des récits légendaires, la Bible est le livre qui contient plus d’un fait réel, historique, existant encore aujourd’hui. L’évangéliste Loukas (Luc) qui écrivit l’évangile éponyme et les Actes des apôtres, a dû faire des recherches exactes pour rédiger ses lettres pour présenter un résultat fiable, digne de considération, afin d’authentifier les propos de ses prédécesseurs, les apôtres et pour laisser sans voix tous les détracteurs de l’Évangile : Parce que beaucoup se sont appliqués à mettre par ordre un récit des événements qui ont été pleinement certifiés parmi nous, conformément à ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, sont devenus témoins oculaires et serviteurs de la Parole. Il m’a semblé bon, à moi aussi, qui ai suivi exactement toutes ces choses dès l’origine, de te les écrire dans leur ordre, très excellent Theophilos, afin que tu reconnaisses la sûreté des paroles que l’on t’a enseignées oralement. (Loukas [Luc] 1:1-4_BYM) et : En effet, j’ai le premier discours, ô Theophilos sur toutes les choses que Yéhoshoua commença de faire et d’enseigner, jusqu’au jour où il fut enlevé, après avoir donné par le Saint-Esprit ses ordre aux apôtres qu’il avait élus. (Actes 1:1-2_BYM). Nous constatons que Loukas, ne s’est pas contenté de recueillir les propos des témoins oculaires pour rédiger ses livres mais il a fait des recherches exactes avec des preuves comme appui pour justifier ses écrits.
Quelles Paroles d’Èlohiym font-elles effet jusqu’aujourd’hui ?
Pour répondre à cette question, il faut lire la quasi-totalité des livres de l’Ancienne Alliance. Cependant, nous allons donner quelques exemples. Dans les passages que nous allons citer, Yehowshuw‘a ha-Mashiyah met au défi tous les faux ’èlohiym en leur demandant d’annoncer des choses qui vont avoir leur accomplissement dans le temps. Mais malheureusement, aucune divinité jusqu’à ce jour n’a pu relever le défi. A part Yehowshuw‘a ha-Mashiyah, il n’y a pas d’autres ’èlohiym : Ainsi parle YHWH, le roi d’Israël et son Rédempteur, YHWH Sabaoth : Je suis le premier, et je suis le dernier. En dehors de moi, il n’y a pas d’elohîm. Et qui, comme moi, a appelé, déclaré et ordonné cela, depuis que j’ai établi le peuple ancien ? Qu’ils déclarent les choses à venir, les choses qui arriveront ci-après ! (Yesha‘yah [Esaïe] 44:6-8_BYM ; Yesha‘yahuw [Esaïe] 41:21-29 ; 43:8-19 ; 46:8-13).
Prophéties accomplies concernant Yisra’él
Dans le livre de Devarim (Deutéronome) 28:49-58, le prophète Moshèh prophétise la chute et les déportations des deux Etats notamment celui du royaume de Yisra’él et celui du royaume Yehuwdah. Cette parole annoncée au XVème siècle avant Y.-M., s’est accomplie deux fois dans le temps. Le premier accomplissement de cette parole eut lieu en 587 avant Y.-M., lorsque le roi de Bavèl (Babylone) Nevukadnè’tstsar vint détruire la ville et le Temple de Yeruwshalaïm. Et le deuxième accomplissement de cette prophétie eut lieu lorsque le général romain Titus Flavius Sabinus Vespasianus, fils de l’empereur Vespasien, lors de la première guerre judéo-romaine est venu détruire, saccager et piller la ville et le Temple de Yeruwshalaïm en l’an 70 après Y.-M. Dans le passage de Devarim, Moshèh annonce que les femmes mangeront leurs enfants. Le prophète Yirmeyahuw confirme cela dans ses écrits : [Yod] Les mains des femmes compatissantes font cuire leurs enfants. Ils leur servent de nourriture dans la ruine de la fille de mon peuple. (Eikha [Lamentations de Jérémie] 4:10_BYM). Cela eut lieu pendant le siège de l’empire Bavèlien6. Et ce même fait eut lieu du temps de Titus : « Toutes les affections naturelles disparaissaient dans cette misère horrible.
6. Nom généralement traduit par babylonien
Les parents arrachaient la nourriture à leurs enfants, et les enfants à leurs parents ; les maris l’enlevaient à leurs femmes, et les femmes à leurs maris. Une bande d’hommes armés qui parcouraient les rues de la ville, en quête d’aliments, furent attirés par l’odeur d’un mets que l’on faisait cuire. C’était dans la demeure d’une dame riche, de haute naissance, Marie, femme d’Eléazar. Ils entrèrent et exigèrent qu’on leur apporte cette nourriture qu’ils ont sentie. Marie s’avança vers eux, la tenant dans ses mains, mais ces hommes endurcis au mal défaillirent en voyant les restes de son propre enfant dont elle avait mangé elle-même une partie. « Mangez », s’écria-t-elle, « puisque moi j’ai mangé ; ne soyez pas plus délicats qu’une mère. Mais si vous êtes trop religieux pour toucher un tel mets, laissez-m’ en le reste ». Saisis d’horreur, ils s’enfuirent7 ». La suite du vingt-huitième chapitre du Devarim (Deutéronome) 28:64-68, nous parle des déportations qu’ont vécues le royaume de Yisra’él en 721 avant Y.-M. par l’empire ’Ashshuwriyte (Assyrien) (2 Melakhiym (Rois) 17:5-23) et celui de Yehuwdah sous le roi de Bavèl Nevukadnè’tstsar (2 Melakhiym [Rois] 25:1-21 ; Yirmeyahuw [Jérémie] 39:1-10). En 134 et 135 après Y.-M., l’empereur Hadrien massacra de nombreux de yehuwdiym (Juifs). Puis, il déporta les captifs dans plusieurs territoires de Romè (Rome) avec l’interdiction d’y revenir.
7. Extrait du livre : « L’Eglise : une esquisse de son histoire pendant vingt siècles » aux pages 210-211. Publié et imprimé à Éditions Bibles et traités chrétiens, Vevey, en suisse en 1972
Le retour des enfants de Yisra’él
Plusieurs passages de l’Écriture, annoncent bien avant l’exil des yisra’éliym qu’Adonay Yehowshuw‘a ha-Mashiyah les ramènera sur leur terre (Yesha‘yahuw [Esaïe] 11:11-12 ; 43:5-6 ; Yirmeyahuw (Jérémie) 16:14-16 ; 30:3 ; Yehèzqé’l (Ezéchiel) 11:17 ; 2:25 ; 36:24 ; 37:21).
Kena‘an, terre des enfants de Yisra’él
Aujourd’hui, la terre de Yisra’él est au cœur de nombreux conflits armés sur l’appartenance réelle de ce lopin de terre. Mais l’Écriture montre avec de nombreuses preuves que la terre des patriarches ’Avraham, Yitshaq et Ya‘aqov appartient aux enfants de Yisra’él et non aux Arabes (Beré’shiyth [Genèse] 17:8 ; 28:4 ; 48:4 ; Devariym [Deutéronome] 34:4).
La restauration de l’Etat de Yisra’él
Après la dispersion des enfants de Yisra’él dans les nations, ’Èlohiym avait non seulement promis de ramener son peuple sur la Terre les Patriarches, mais également il a annoncé le fleurissement de leur nation comme un Olivier : Elle a enfanté, avant d’éprouver les douleurs de l’accouchement, elle a donné naissance à un enfant mâle, avant que les douleurs de l’enfantement ne lui viennent. Qui a déjà entendu une telle chose ? Qui a déjà vu quelque chose de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ? Ou une nation peut-elle naître d’un seul coup ? Pourtant dès que Sion a été en travail, elle a enfanté ses enfants ! Moi qui fais enfanter les autres, ne ferais-je pas enfanter Sion ? dit YHWH. Moi qui donne de la postérité aux autres, l’empêcherais-je d’enfanter ? dit ton Elohîm. (Yesha‘yah [Esaïe] 66:6- 9_BYM). Cette prophétie a été apportée au VIIIème avant Y.-M. par le prophète que sa nation renaîtra en un seul jour. Et c’est bien ce qui arriva dans la nuit du 14 au 15 Mai 1948, Yisra’él redevint un État sous la direction de David Ben Gourion
L’arche de Noah, mythe devenu réalité
L’une des preuves irréfutables et sans conteste de ce siècle est la découverte de l’arche de Noa
Le Mur de Lamentation ou Mur occidental
C’est l’unique vestige et la preuve existentielle de ce qui reste du Temple de Yeruwshalaïm bâti par le roi Shlomoh, fils du roi Dawid et détruit par les soldats Bavèliens. Il fut reconstruit par les yehuwdiym captifs revenus sur leur terre selon l’ordre donné par ’Èlohiym הוהי(Ezra [Esdras] 1:1-3 ; 2 Hayyamim [Chroniques] 36:22-23).
6. Nom généralement traduit par babylonien.
Le livre du prophète Yesha‘yahuw (Esaïe) retrouvé dans les grottes de Qumrân
C’est l’un des sept manuscrits de la mer Morte trouvés en 1947 dans la grotte 1 de Qumrân en Yisra’él. Cette découverte fut autant importante pour le monde biblique que pour le monde archéologique. Il date du IIème siècle avant Y.-M. Il est écrit entièrement en ‘ivriy (hébreu) et contient l’intégralité des 66 livres, excepté quelques dégâts mineurs. Il mesure 7,34 mètres de long sur une hauteur qui varie entre 25,3 et 27 cm. Il est reparti en 54 colonnes. Il est conservé au Musée de Yisra’él dans le sanctuaire du livre, dans l’aile souterraine située à Jérusalem-Ouest8
Que toute la Gloire et l’honneur soient rendus à Yehowshuw‘a ha-Mashiyah pour toute la force et la grâce qu’il nous accorde pour vous présenter ce travail. Amen !
Nous prions que ’Adonay puisse par cet enseignement vous affermir dans ses voies et qu’il fortifie votre foi, qu’il la rende plus stable et inébranlable contre tous les détracteurs de la foi chrétienne au Nom de Yehowshuw‘a ha-Mashiyah. Amen !
8. Extrait du site Wikipédia sur le mot « Grand Rouleau d’Isaïe ».